Ingénieur traducteur

La mémoire en traduction technique : un outil qui vous veut du bien

Ingénierie, industrie, informatique, mécanique, électronique… ces domaines ont des spécificités et des besoins propres en matière de traduction. La mémoire de traduction est souvent un outil indispensable dans ces secteurs techniques. C’est une garantie de simplicité pour le traducteur et de cohérence pour le client.

La traduction technique : des textes et des besoins particuliers

Les textes à vocations techniques — manuels, cahiers des charges, rapports, notices, dessins, schémas — ont généralement des caractéristiques similaires. Leur structure est particulièrement codifiée, leur contenu riche en répétitions et leur vocabulaire souvent complexe.

Ces particularités découlent de besoins de cohérence, d’homogénéité et de compréhension. La documentation technique obéit en effet à des règles strictes, par exemple, en matière de respect de la sécurité. Les acteurs de la traduction doivent donc adopter une approche distinctive en la matière. Au-delà d’une bonne connaissance métier, la maîtrise de certains outils s’avère particulièrement utile, en particulier la mémoire de traduction.

Un outil informatique fondamental pour les agences spécialistes de la traduction technique

Créées par le traducteur ou le chef de projet, les mémoires de traduction constituent un outil fondamental intégré aux logiciels de traduction spécialisés. Elles fonctionnent selon un principe relativement simple. Métaphoriquement, on peut parler d’extension informatique de la mémoire humaine du traducteur.

Une mémoire de traduction repose sur un fichier formant deux bases de données liées qui associent le document à traduire « source » et le document « cible ». Elle permet au logiciel de « se souvenir » de la façon dont un groupe de mots a été précédemment traduit.

À la différence d’un simple glossaire de termes techniques — qui lui fonctionne davantage comme un dictionnaire bilingue composé d’une liste de mots préalablement définis — la mémoire cible des suites de mots nommés « segments ».

Un outil analytique « intelligent » qui évalue des taux de correspondance

Au cours de la traduction d’un texte, le logiciel « reconnaît » les passages similaires et les associe à des segments déjà traduits. Quand un segment est parfaitement identique, il est reconnu comme une correspondance à 100 %. La traduction est effectuée automatiquement, car elle peut être réutilisée telle quelle.

Mais l’intérêt de la mémoire de traduction ne s’arrête pas là. C’est également un outil analytique « intelligent ». En effet, si des segments se ressemblent fortement sans être parfaitement identiques, le logiciel va évaluer un « taux de correspondance ». La traduction mémorisée ne peut alors pas être appliquée telle quelle, mais le traducteur est informé de l’existence d’un segment similaire déjà traduit. Il ne part donc pas de zéro, mais intervient tout de même pour vérifier attentivement le passage, sous peine de laisser passer des erreurs, voire de perdre le sens premier du texte.

La mémoire s’enrichit en continu au fil de la traduction

Contrairement au glossaire qui nécessite un enrichissement manuel, la mémoire emmagasine les données automatiquement. Le logiciel « apprend » peu à peu et la mémoire s’enrichit au fil de la traduction.

Les mémoires peuvent bien entendu être réutilisées, et c’est même tout leur intérêt. Elles peuvent en outre être partagées avec plusieurs traducteurs. Chaque traduction est une donc une nouvelle pierre apportée à l’édifice. Phrase après phrase, paragraphe après paragraphe, texte après texte, projet après projet… la mémoire s’étoffe continuellement.

La mémoire est un outil particulièrement bien adapté à la traduction technique

Revenons aux problématiques de la traduction technique. Souvent longs et riches en répétitions, ces textes sont particulièrement bien adaptés à l’utilisation de mémoires de traduction, à cause des particularités de chaque client, mais aussi pour des questions de cohérence et de coûts.

En effet, l’existence de correspondances entre les documents « source » et « cible » influence de manière significative le devis établi par l’agence, puisqu’une partie du travail de traduction a parfois déjà été effectuée en amont sur d’autres documents. Plus la mémoire est riche, plus le nombre de correspondances détectées sera élevé et plus l’impact financier sera important. Le client gagne non seulement en délai de traduction, mais également en coût.

Une approche personnalisée qui respecte la terminologie du client

En outre, en traduction technique, on trouve souvent un jargon et une phraséologie propres à un domaine, et même souvent, à une entreprise. Il n’est donc pas toujours facile de retranscrire correctement des données parfois très complexes (voir, à ce propos, l’article qui détaille nos ambitions en la matière).

Or, une mémoire de traduction peut être personnalisée pour un domaine ou un client, afin que les choix de traduction soient conservés et réutilisés dans les traductions futures. Pour tous les choix arrêtés et validés, l’information est enregistrée. La terminologie et les bonnes pratiques de chaque client sont ainsi archivées.

Favoriser la collaboration sur le long terme

D’où l’avantage de travailler en partenariat sur le long terme avec une agence et un traducteur. Ils se familiarisent peu à peu avec les spécificités du client, une mémoire dédiée, des types de documents récurrents et une terminologie déterminée.

Agence experte des sujets hautement spécialisés, Axiotrad s’appuie quotidiennement sur les mémoires de traduction. C’est un outil indispensable sur lequel reposent un grand nombre de projets dans les domaines techniques. Nous créons régulièrement des mémoires spécifiques pour nos clients, en fonction de leurs besoins.

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